Concours Europan 17

Projet Mentionné

Auteurs : Jean-Baptiste Clot, Margot Stuckelberger

Année : 2023

Site : Marseille

Thèmes de la session : Villes Vivantes 2 / Laisser chanter les oiseaux

Thème du site : La géographie au-delà des limites

Echelle : XL / L

Site de réflexion : 400 ha

Acteurs impliqués : Ville de Marseille, Métropole Aix-Marseille-Provence, EPA Euroméditerranée



LE GRAND RALENTISSEMENT

ACTE 1 : REVELER






"Échangeur Plombières"

ou La Confluence des Ru(e)s

Le grand ralentissement – consécutif à la grande accélération où les flux de matières et d’énergie explosent à l’échelle du globe, conduisant à une anthropisation extrêmement rapide de la planète sans que les écosystèmes puissent s’y adapter [1] – est aussi inévitable (épuisement des ressources) que souhaitable pour atténuer la dérive climatique actuelle et l’effondrement de la biodiversité. Invitons ce grand ralentissement dans nos villes, avant que celui-ci ne s’invite de lui-même. Les pistes de projet proposées sur les trois sites, dont celui de « L’Échangeur Plombière », partagent toutes cet objectif universel.

La proposition de réaménagement du boulevard Plombières, intègre une gestion de flux véhicule, et de flux hydraulique par des systèmes analogues de tresses et de contre-allées pour découvrir son cours d’eau tout en mitigeant le risque d’inondation, et apaiser le boulevard sans le paralyser. Tresses et contre-allées sont des bras secondaires de l’axe principal. Les tresses offrent de la résilience au cours d’eau en cas d’augmentation du débit et limitent l’amplitude des crues. Les contre-allées permettent d’évacuer les fonctions de stationnement. Le débit de l’axe principal n’est pas limité par les manœuvres. D’une structuration verticale, l’axe Plombières, adopte une hiérarchisation horizontale plus ouverte et ancrée dans le tissu riverain.

Prolonger la nouvelle

dynamique de flux

Le projet Euromed 2 est en train d’amorcer une nouvelle hiérarchisation des voies routières et une nouvelle dynamique de flux, avec notamment la requalification du Boulevard du Capitaine Gèze (en cours) et à plus long terme un déclassement de l’A557 affichée comme Boulevard Urbain multimodal au PDU (Plan de déplacement urbain).

Dès la fermeture de la gare de frêt du Canet prévue pour 2024, le maintien d’une connexion autoroutière jusqu’à celle-ci n’est en effet plus utile. Et finalement cette nouvelle situation interroge la pertinence du maintien comme autoroute, du tronçon Sud de l’A7 situé à l’intérieur du «loop» tel que nommé dans la carte ci-dessous. Les requalifications en cours et futures des boulevards urbains – utiles et nécessaires – pour être adaptés à tous les modes dont les modes actifs et donc vers plus d’apaisement n’auront de cesse de renforcer l’incongruité de ce tronçon sud de l’A7.

Dans un exercice prospectif et exploratoire, le projet intègre un déclassement de l’autoroute de l’échangeur des Arnavaux jusqu’à l’Avenue du Général Leclerc. D’un profil de 28 m de large, il serait possible de disposer de 2x2 voies, et dédier 13 m aux cycles et à de la végétalisation.






Vue de la Place de la Résurgence. Quelle fraicheur ici sur cette place depuis que le ruisseau de Plombières a été découvert ! Et c’est tant mieux parce qu’avec l’arrivée du tramway T2 ce lieu est dorénavant très fréquenté et le seul Square Dominique Tramoni ne suffisait plus.

Vue du Boulevard et du ruisseau Plombières.
Heureusement qu’ils n’ont pas rasé tout ce patrimoine de faubourg le long du boulevard, qu’on redécouvre et apprécie aujourd’hui pour l’identité qu’il offre au boulevard. Même s’il y a eu des doutes, on voit bien maintenant que le profil de la rue de 20 m était suffisant, il y a de la place pour tout le monde. Et c’est grâce notamment aux contre-allées, que le traffic est relativement fluide sur le Boulevard.

Vue depuis la halle aux produits frais,
située au 144 boulevard de Plombières. Avec le réaménagement du boulevard, les commerces qui s’y trouvaient sont aujourd’hui perçus très différemment. De commerces de destination principalement, ils s’affirment de plus en plus comme des commerces de proximité, car fréquentés par les riverains qui ne boudent plus ce boulevard.

Vue du Parc Inondable depuis la piste cyclable.
Pour limiter les risques d’inondations en cas de crue du ruisseau de Plombières, des bras secondaires et des espaces inondables ont été aménagés. Parmi eux, le Parc Inondable, où la situation topographique y fait s’écouler l’eau plus lentement. Grâce au très faible courant, on y retrouve des espèces typiques des milieux humides, dont du roseau (ou canne) qui aurait donné son nom au quartier du Canet.

Vue du Quai des Tresses.
Avec le déclassement de l’autoroute A557 et du tronçon sud de l’A7, 4 voies de cet ancien échangeur, ont pu être supprimées. Devant le stade et le bâtiment de la direction de la police municipale, l’environnement ultra routier a laissé place à un quai dédié aux modes doux. Apprécié des sportifs et des passants et des policiers, un petit café s’est installé, dans un espace anciennement vacant et borgne.

Vue du Boulevard et du ruisseau Plombières.
Heureusement qu’ils n’ont pas rasé tout ce patrimoine de faubourg le long du boulevard, qu’on redécouvre et apprécie aujourd’hui pour l’identité qu’il offre au boulevard. Même s’il y a eu des doutes, on voit bien maintenant que le profil de la rue de 20 m était suffisant, il y a de la place pour tout le monde. Et c’est grâce notamment aux contre-allées, que le traffic est relativement fluide sur le Boulevard.

Vue depuis la halle aux produits frais,
située au 144 boulevard de Plombières. Avec le réaménagement du boulevard, les commerces qui s’y trouvaient sont aujourd’hui perçus très différemment. De commerces de destination principalement, ils s’affirment de plus en plus comme des commerces de proximité, car fréquentés par les riverains qui ne boudent plus ce boulevard.

Vue depuis la halle aux produits frais,
située au 144 boulevard de Plombières. Avec le réaménagement du boulevard, les commerces qui s’y trouvaient sont aujourd’hui perçus très différemment. De commerces de destination principalement, ils s’affirment de plus en plus comme des commerces de proximité, car fréquentés par les riverains qui ne boudent plus ce boulevard.

Vue du Parc Inondable depuis la piste cyclable.
Pour limiter les risques d’inondations en cas de crue du ruisseau de Plombières, des bras secondaires et des espaces inondables ont été aménagés. Parmi eux, le Parc Inondable, où la situation topographique y fait s’écouler l’eau plus lentement. Grâce au très faible courant, on y retrouve des espèces typiques des milieux humides, dont du roseau (ou canne) qui aurait donné son nom au quartier du Canet.

Vue du Quai des Tresses.
Avec le déclassement de l’autoroute A557 et du tronçon sud de l’A7, 4 voies de cet ancien échangeur, ont pu être supprimées. Devant le stade et le bâtiment de la direction de la police municipale, l’environnement ultra routier a laissé place à un quai dédié aux modes doux. Apprécié des sportifs et des passants et des policiers, un petit café s’est installé, dans un espace anciennement vacant et borgne.







ACTE 2 : DISSEMINER






« Le Balcon du Canet »

ou La Pépinière de l’Espérance

Implantée au Nord de la station Alexandre et regagnée sur des espaces en grande partie artificialisés, la pépinière aura pour mission de servir la diffusion de la qualité de perméabilité dans le bassin versant de l’Aygalades par la production de plants et de compost nécessaires à la régénération des sols. Les actions de restauration du cycle l’eau devant se faire de concert avec celle du cycle du carbone. En outre la production de compost offrira une filière locale de gestion des déchets organiques.

Au-delà de l’ambition pour le bassin versant porté par la pépinière, l’objectif à l’échelle de cet ensemble (constitué de la Station Alexandre, du Parc de l’Espérance, du cimetière et du Boulevard Moretti) est d’esquisser un futur aussi désirable qu’atteignable. Celui-ci passe, par la reconnaissance de l’unité remarquable de matériaux (pierre calcaire à appareillage polygonal) et du renforcement les liens fonctionnels et symboliques.

Les actions proposées, permettront notamment de libérer du foncier et d’ouvrir de nouvelles continuités piétonnes et ainsi d’élargir le champ des possibles en matière de code d’aménagement et de programmation. Également de raviver les usages et la mémoire du temps de la Bastide. Et bien sûr de rattacher ce site au futur parc des Aygalades par un réaménagement du Boulevard Moretti.

Amorcer un processus

d’aménagement autonome

Les seules actions de désimperméabilisation dans les espaces publics (parcs, voiries, fonciers) ne seront pas suffisantes pour atténuer les risques d’inondations. Parce qu’ailleurs, l’imperméabilisation continuera jusqu’en 2050. Parce que les PPRI sont construit sur des phénomènes météorologiques mesurés antérieurement et que la dérive climatique bat des records avec plus de fréquence et d’intensité. Il est urgent de concevoir des processus d’aménagements et en particulier de financement qui permettent de désimperméabiliser massivement les fonciers privés. Les phénomènes climatiques extrêmes, dont ceux pouvant causer des inondations, font peser un risque sur les personnes, sur les biens et par extension sur les assurances, au point qu’il n’y ait aucune certitude sur l’assurabilité du monde de demain.

Si la réduction de l’aléa, par la limitation du ruissellement, induit une réduction du risque économique pour l’assureur, ne pourrait-il pas en être le financeur ? C’est ce que propose ce processus de projet, où les assureurs financent les actions de désimperméabilisation, via des prêts à taux zéro à ne rembourser qu’en cas de revente du foncier. Les propriétaires fonciers seraient eux incités à désimperméabiliser, par exemple par un taux de la part locale des impôts fonciers plus faible (ce qui n’exclut pas de l’augmenter globalement pour maintenir la recette fiscale pour la ville).






Vue depuis le Boulevard Charles Moretti.
Le projet de mise en sens unique a d’abord suscité des inquiétudes et mécontentements. Mais le travail de concertation a permis l’appropriation par les habitants du nouvel aménagement. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui vont au Parc des Aygalades à pied ou à vélo par le Boulevard.

Vue du Bistrot de la Bastide et de la Place de l’Horloge.
Avec le bar, le parc a trouvé un lieu de destination et de convivialité qui lui faisait défaut et permet de renouer avec l’idée d’une bastide de villégiature. Avec la place, nouvelle porte sur le Parc de l’Espérance que les usagers de la station Alexandre ont (re)découvert. Adossés à un patrimoine de faubourg, industriel et paysagé, ce lieu populaire est apprécié des riverains, promeneurs, artisans, entrepreneurs.

Vue depuis le parvis de la Station Alexandre.
Depuis que la circulation des véhicules est limitée à deux boucles en sens unique et que le stationnement est concentré dans deux parkings silos, un volume insoupçonné d’espaces extérieurs a permis de largement arborer cet ancien parc industriel patrimonial. L’absence de vacances dans cet espace à la programmation variée est aujourd’hui la preuve que la clé était avant tout la qualité des communs.

Vue depuis la promenade de la Restanque.
Des parcs comme celui-ci vous n’en verrez pas souvent en ville, car c’est une pépinière ! Dans ces terrasses poussent les arbres qui contribuent à restaurer la perméabilité du bassin des Aygalades. Le pépiniériste y fait pousser des espèces locales, mais aussi des espèces méditerranéennes plus tropicales qui sembleraient mieux s’adapter au nouveau climat qui s’installe ici.

Vue depuis le belvédère.
La mer... qu’est-ce qu’on la voit bien depuis ce belvédère ! Ce n’est pas grand-chose, mais avec cette petite plateforme, ces bancs et ces quelques arbres pour l’ombrage, ce ne sont plus seulement les curieux et les randonneurs adeptes des GR qui s’y rendent, mais les riverains dans leurs itinéraires de balades quotidiennes.

Vue depuis le Boulevard Charles Moretti.
Le projet de mise en sens unique a d’abord suscité des inquiétudes et mécontentements. Mais le travail de concertation a permis l’appropriation par les habitants du nouvel aménagement. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui vont au Parc des Aygalades à pied ou à vélo par le Boulevard.

Vue du Bistrot de la Bastide et de la Place de l’Horloge.
Avec le bar, le parc a trouvé un lieu de destination et de convivialité qui lui faisait défaut et permet de renouer avec l’idée d’une bastide de villégiature. Avec la place, nouvelle porte sur le Parc de l’Espérance que les usagers de la station Alexandre ont (re)découvert. Adossés à un patrimoine de faubourg, industriel et paysagé, ce lieu populaire est apprécié des riverains, promeneurs, artisans, entrepreneurs.

Vue depuis le parvis de la Station Alexandre.
Depuis que la circulation des véhicules est limitée à deux boucles en sens unique et que le stationnement est concentré dans deux parkings silos, un volume insoupçonné d’espaces extérieurs a permis de largement arborer cet ancien parc industriel patrimonial. L’absence de vacances dans cet espace à la programmation variée est aujourd’hui la preuve que la clé était avant tout la qualité des communs.

Vue depuis la promenade de la Restanque.
Des parcs comme celui-ci vous n’en verrez pas souvent en ville, car c’est une pépinière ! Dans ces terrasses poussent les arbres qui contribuent à restaurer la perméabilité du bassin des Aygalades. Le pépiniériste y fait pousser des espèces locales, mais aussi des espèces méditerranéennes plus tropicales qui sembleraient mieux s’adapter au nouveau climat qui s’installe ici.

Vue depuis le belvédère.
La mer... qu’est-ce qu’on la voit bien depuis ce belvédère ! Ce n’est pas grand-chose, mais avec cette petite plateforme, ces bancs et ces quelques arbres pour l’ombrage, ce ne sont plus seulement les curieux et les randonneurs adeptes des GR qui s’y rendent, mais les riverains dans leurs itinéraires de balades quotidiennes.







ACTE 3 : SANCTUARISER






« Le Délaissé Ferroviaire »

ou l’Observatoire de la Réserve.

Ménager le vivant, c’est aussi savoir ne pas aménager. Notre vision anthropocentrée – insidieuse et dominante – nous suggère que ce délaissé ferroviaire sera dès la mise à l’arrêt de la gare de triage un appendice enclavé et sans usages. Mais d’un point de vue biocentré, les mêmes conditions de ce site, n’en font-elles pas plus qu’un autre, un espace de repli, de retraite, moins soumis à la pression des activités humaines ? Peut-être peut-il offrir, par sa situation, un espace particulièrement propice à la reproduction de reptiles, d’amphibiens, d’oiseaux, de chiroptères et d’insectes ?

à l’échelle de l’ensemble des parcs et espaces verts aménagés dans le milieu urbanisé du bassin versant de l’Aygalade, n’est il pas des plus utile de sanctuariser au moins un espace, à la manière d’une mini-réserve ? D’une surface de 1,5 ha cela représenterait moins de 3% de ces parcs.

Non accessible – car par ailleurs bien protégé par la situation topographique, les versants Nord et Sud du Canyon formant des ramparts – cette réserve sera observable depuis un parcours haut de passerelles. La stratégie proposée est de donner à voir les fragiles richesses de biodiversités, pour mieux désirer collectivement les protéger.

Créer un réseau

des communs

A la manière de cet ensemble d’espaces verts autour du Parc Borely, le long de L’Huveaune appelé ci-contre « Réseau Vert Borely » et offrant un poumon vert au Sud de Marseille ; un « Réseau Vert Aygalades » structuré autour du ruisseau des Aygalades et ses affluents pourrait également offrir ces aménités paysagères au Nord de Marseille (accès à un espace vert de proximité, parcours ombragés et frais, relais de biodiversité dans la ville). Cette vision implique la mise en réseau systématique de tous les espaces verts pouvant s’y rattacher.

Ce réseau, au-delà des continuités recrées dans la trame verte et bleue, offrira un support pour des nouveaux liens fonctionnels entre les équipements, et étendre leurs aires de rayonnements respectifs : un réseau des communs.






Vue de la Place Submersible
Le renforcement de la station Gèze comme un pôle d’échange multimodal d’importance métropolitaine suite à l’allongement du T3, et à la transformation du Bd. Gèze, ont contribué à décupler le nombre de voyageurs empruntant le PEM. Le besoin d’un espace public métropolitain de type place est apparu de plus en plus prégnant. Celui-ci a la particularité par sa topographie et ses matériaux, d’être en partie inondable en cas de besoin.

Vue de la piscine du Canet et ses maitres nageurs.
Ici se concentre la fierté du coin : 5 ans après son inauguration, plus un seul collégien du Canet, des Crottes ou de la Cabucelle ne sait pas nager.

Vue depuis la Maison des Associations de la Cabucelle.
Elle a pu voir le jour, là où ce grand garage automobile n’avait plus sa place ici depuis l’arrivée du tramway sur la rue de Lyon. Ce sont les usagers eux-mêmes qui ont aidé la municipalité à identifier les bâtiments à conserver et à réhabiliter, en fonction de leurs besoins et après une première phase d’occupation de 4 ans.

Vue du Canyon, une micro-réserve de 1,5 ha.
En l’absence de piétinement, il s’y concentre une diversité remarquable de petites faunes notamment reptiles et batraciens. Les curieux peuvent venir les observer et profiter de la fraîcheur, en se baladant sur la passerelle.

Vue depuis le Tunnel Sanctuarisé
tel qu’il sera vraisemblablement au 22e siècle. Depuis sa fermeture, une colonie prospère de chauves-souris y a trouvé refuge. Aussi, les concrétions n’ont eu de cesse de croître sur les parois, faisant presque parfois oublier que l’homme est à l’origine de cette galerie : le temps géologique suit son cours.

Vue de la Place Submersible.
Le renforcement de la station Gèze comme un pôle d’échange multimodal d’importance métropolitaine suite à l’allongement du T3, et à la transformation du Bd. Gèze, ont contribué à décupler le nombre de voyageurs empruntant le PEM. Le besoin d’un espace public métropolitain de type place est apparu de plus en plus prégnant. Celui-ci a la particularité par sa topographie et ses matériaux, d’être en partie inondable en cas de besoin.

Vue de la piscine du Canet et ses maitres nageurs.
Ici se concentre la fierté du coin : 5 ans après son inauguration, plus un seul collégien du Canet, des Crottes ou de la Cabucelle ne sait pas nager.

Vue depuis la Maison des Associations de la Cabucelle.
Elle a pu voir le jour, là où ce grand garage automobile n’avait plus sa place ici depuis l’arrivée du tramway sur la rue de Lyon. Ce sont les usagers eux-mêmes qui ont aidé la municipalité à identifier les bâtiments à conserver et à réhabiliter, en fonction de leurs besoins et après une première phase d’occupation de 4 ans.

Vue du Canyon,
une micro-réserve de 1,5 ha. En l’absence de piétinement, il s’y concentre une diversité remarquable de petites faunes notamment reptiles et batraciens. Les curieux peuvent venir les observer et profiter de la fraîcheur, en se baladant sur la passerelle.

Vue depuis le Tunnel Sanctuarisé
tel qu’il sera vraisemblablement au 22e siècle. Depuis sa fermeture, une colonie prospère de chauves-souris y a trouvé refuge. Aussi, les concrétions n’ont eu de cesse de croître sur les parois, faisant presque parfois oublier que l’homme est à l’origine de cette galerie : le temps géologique suit son cours.